Plein Phare

  Marcher, nager, pédaler !

  Jérôme, cols et montées avec Vélo'Sophie !  

  De bas en haut, Anna se ramen !           本当にいいです

  Le départ dans la vie d'Anna...  11 ans passé ici !

 Bretonne Nippone !            JLPT 5  -  Sophie jeune diplômée (12/2020)

 ANNA Y ARRIVE... COMME UNE FLEUR !         NAPOLEON...  Me voilà !!!

  Je guide MICHELIN ?

La route est comme un livre. Elle se « lit » dans la solitude mais on aime la partager. Ma dernière vadrouille fut dans les pouilles. Et Les pouilles ne vous accueillent pas, elles vous prennent les tripes. D’un coup. Comme “un caffè”, qui vous tord les boyaux. Oui, ici le soleil vous avale et le chant des cigales étoufferait presque celui d’une Ducati. Partir croquer les collines italiennes, sentir la pierre et le soleil, plonger dans les mers Ionienne et Adriatique, savourer l’huile d’olive qui n’est autre que le sang de cette terre, de l’or qui coule depuis des siècles : voilà mon plan. Longeant les côtes, les routes enfilent des perles de plages, de criques, de petits ports de pêche, de villes suspendues entre ciel et mer. Alors, on met le maillot sous le blouson, on apprécie le sel dans le futal, les bottes remplies de sable et que même si ça suinte dans la pinède, que ça colle sous le cagnard, on se dit que c’est beau ici, à tel point que « si ferma l’orologio », que le temps s’arrête..
•Partir seule à moto saluer le Mont Fuji ✅
•Rouler à 5600 m d’attitude en Himalaya ✅
•Se la jouer surf&ride au Sri-Lanka✅
•S’essayer au tout terrain 1 semaine dans la jungle Thaï ✅
•Mettre 3 jours pour rejoindre Dunkerque depuis Paris par chemins ✅
Oui, il est temps que j'aille un peu plus sillonner la France, mais où ? Car si nos routes sont belles, si les virolos sont là, si l'asphalte est bon, la vraie question reste toujours : Et on s'arrête où ma brêle et moi ? C'est quoi le prochain bouclard ? Le meilleur plumard ? Le super musée d'art ? Le meilleur confit de canard ? Et le spot ultime pour l'arrêt pipi au bar ? Aux stakhanovistes de la route, arracheurs de bitume, avaleurs de bornes, j'écris que les km sont comme un bon repas, ils se dégustent aussi pendant les pauses, se savourent avec les rencontres, s’éternisent avec les imprévus et se partagent ! Christophe Colomb et André Michelin, tous les deux, avaient raison : « Ce n'est pas la destination qui compte, c'est les étapes ». Alors, @michelinvoyage c’est quoi la prochaine ?
  • SONY DSC
  • SONY DSC

Les grands de ce monde...

Sophie : quand tu danses les mots...

Comme tout livre japonais qui, selon nous, se lit à l’envers, il fallait bien que je termine l’aventure par là où elle avait commencé.
C’était il y a qq années : un coup de foudre pour une photo de Vincent Munier - Photographer qui immortalisait magnifiquement la danse des grues japonaises, les Tancho. Une simple photo sur internet et qui pourtant a fait naître un rêve, grandir une curiosité insatiable et finalement imaginer un voyage dans cette île : Hokkaido.

Pour ces drôles d’oiseaux, je me serai mise au japonais, à l'origami, aux cours d’aquarelle. J’aurais lu, beaucoup, beaucoup et ainsi découvert le peuple Aïnou. Oui, et mes proches amis que j'ai saoulés depuis des mois sur les grues peuvent témoigner (merci à eux de leur patience), j'ai tout absorbé d’images, de connaissances, d’expos, lectures en tout genre. Et plus ça allait, plus je l’aimais cette île. Et déjà ma curiosité me faisait voyager. Pour conclure cette incroyable aventure qui a été au-delà de ce dont je rêvais, je reprendrai ces jolis mots : «L'éternel est écrit dans ce qui dure peu.» Oui, Victor Hugo avait tout compris au Japon.

Le temps suspendu, l'impermanence, la fugacité, l’évanescence, ce que l’on appelle Hakanaï ici, est au cœur de la pensée japonaise. Le pétale de cerisier qui s’envole, le haïku qui s’énonce comme une respiration, le tracé fort et fragile du pinceau du calligraphe, le pli du kimono qui révèle furtivement une nuque poudrée...
Voilà ce qui fait vibrer le Japon. La beauté cachée dans l’éphémère, le merveilleux tapi au cœur du quotidien. Des instants d'éternité. Quel sublime paradoxe que voilà. Des instants... d'éternité.

Et voilà ce sublime que je suis venue, inconsciemment, chercher, ici, auprès de mes grues. Elles furent bien au rendez-vous. Chaque jour à Tsurui, Doto (la région Est d'Hokkaido, à les regarder danser, cela n’a été qu’émerveillement.

Révérences, dodelinements de la tête, envolées gracieuses... Quelle fascinante chorégraphie aussi légère que la neige, aussi éphémère qu’un flocon. Car oui, c’est là que réside toute la beauté de leur danse : elle ne dure pas. Quelques petites minutes tout au plus. Quelques instants où le silence s’est fait, où j'ai retenu mon souffle... A moins que cela n’ait été plutôt un appel d’air dans lequel l'éternel s’est engouffré.
Sentiment si magique.
Je crois bien que je suis née une deuxième fois.
En dansant devant mes yeux, les grues ont soudainement faire taire le tumulte de ce monde qui s’agite bêtement, de mon monde intérieur, peut être, aussi. Et en dansant, elles m’ont confirmé l’urgence de prendre le temps de cueillir toutes ces « éternités éphémères » que recèlent le quotidien et la beauté du monde : une lumière, un sourire, une rencontre, un regard, la nature, un rire...
Oui. Le vrai bonheur est là les ami(e)s.
Le bonheur se « saisit au vol».

Et maintenant il est temps que je retrouve ma petite grue à moi. Anna je reviens !

 

 

Le JOB de SOPHIE (expliquée par elle même)

"Le métier de conceptrice rédactrice, pour ma part, ne s'est pas décrété soudainement. On le devient (personnellement) sans le savoir. Par amour des mots forcément. Mais pas seulement. Par amour de la curiosité surtout. C'est le moteur principal de ce job. C'est son principal ingrédient Si on devait twitter mon job ? (car : une bonne idée doit pouvoir toujours se twitter en 145 caractères 🙂
Je suis aux mots ce qu'est un graphiste à l'image.
Les mots ? Je les travaille, les manipule, les malaxe, les photoshop, leur donne de la matière, un coup de jeune, un coup de gloss en qq sortes et surtout je joue avec.

Mon job consiste ainsi à trouver l'idée avec l'équipe créa (DA, DC, Planneur...), la mettre en mot, l'enrober d'une histoire, lui donner son langage, son identité verbale, son champ lexical, son ton.

Mon outil perso : 1 crayon et mon cerveau. A l'heure du tout numérique, perso je mise sur le stylo.
Une fois un brief reçu. Je pose tout, de façon frénétique sur une page. Je fais appel à ma mémoire lointaine et récente : ici un film, ici un tableau, ici un souvenir personnel, ici une discussion, peut être juste une image inconsciente volée dans le métro mais gravée dans un recoin de mon cerveau. Bref tout.
Alors j'associe les idées, les images, les expressions. Bien sûr, je fouilles les internets, je les retourne sans dessus dessous. Je m'y perds aussi souvent.
Mais au final, les idées ne sont-elles pas que des réponses qui savent se faire désirer ? Si.
Alors, parfois l'idée viendra soudainement comme des fulgurances. Et parfois, non, et ce sera long, très long.
Il faut accepter ce temps, effrayant (étant donné les deadlines), de recherche, de cogitation sans fin, d'errement. Il faut parfois se perdre dans une direction, pour savoir faire marche arrière. Et puis aussi compter sur la sérendipité. Ce hasard heureux et merveilleux qui fait que l' on trouve parfois ce qu'on ne cherchait pas vraiment mais qui s'avère être une bonne piste, la bonne piste.
Enfin, il faut toujours, repenser aux mots de David Lynch (le réalisateur) qui disait :
"les idées sont comme des poissons. Et on ne crée pas de poisson. On les pèche."
Oui, les idées sont là, dans votre tête...il suffit simplement de réveiller les connexions neuronales qui vont vous y faire y accéder.
Pour cela, le seul ingrédient clé : hormis un amour de la langue, des mots, des expressions usités ou nouvelles, c'est la curiosité. La curiosité est votre carburant, votre allié.
Certains disent que c'est un vice, d'autres un atout. Peu importe, dans tous les cas, oui, cela reste une activité complètement déstructurée, désordonnée qui semble n'avoir aucune utilité immédiate. C'est certain. Et pourtant, c'est la clé. Être curieux.
S'il n'y aucune grille valable pour appréhender le mystère de la vie, parfois et souvent il n'y en a aucune non plus pour appréhender un brief.
Alors, il faut se nourrir de tout. Développer des passions, des centres d'intérêts. S'intéresser à tout, que ce soit... un réalisateur norvégien, la reproduction des escargots des haies, la danse des grues du japon, l'aquarelle, la musique folk tamoul ou que sais-je....et puis bien sûr et surtout être très attentif à la vie de ses congénères (jeunes), aux modes qui s'enchaînent, aux tendances qui se dessinent. Être en veille en permanence, mais pas de façon scolaire. Les tendances, il faut les lire mais pas trop non plus. Pour, comme je le dis souvent : "laisser l'incongrue plaider sa cause".
Ainsi, à force, de façon plus ou moins consciente, une véritable collection de bribes d'information, une armoire à images, un bric à brac d'émotions, de ressentis constitueront, dans votre cerveau, une sorte de "pointillé" dont les éléments se connecteront plus tard, de façon imprévisible, pour probablement forger une idée, une histoire, la bonne.
This is my (fucking) job and i love it !"

ROADTRIP MAGAZINE n°51 – 01/2019

 

NOS GRANDS ENFANTS JOUENT DANS LA BOUE ! – 2 sept 2018 à Lyon

CASSE la routine : ÉCLATE-TOI

 

Un Mud Day ou le défi extrême !

 

Une course d’environ 13 Km avec plus de 20 obstacles inspirés des parcours du combattant à laquelle ont participé Axelle et Yann.
Au menu, de l’eau, de l’électricité, de la glace mais surtout de la boue et de la gloire.

 

Course à obstacles de référence, The Mud Day est un univers à lui tout seul ! On parle « Mud ». Yann et Axelle ne sont pas des Mudviettes. Tous les deux ils forment un Mud Team. Yann a remporté brillamment sa Mudaille et pour fêtez ça tous les deux ont bu la Mud Beer de la victoire.

VIVES-EAUX à Quiberon – EAUX VIVES à Grenoble ! – 5 Août 2018 – Le Vercors

ROADTRIP MAGAZINE n°43 – 08/2017

A tous les aventuriers aguerris, apprentis baroudeurs, globe-trotters dans l’âme,…
A tous les amoureux des grands voyages, des destinations lointaines et des routes les moins fréquentées du monde,…
RoadTrip magazine retrace l’itinéraire d’une pétillante motarde “bretonne” dans le récit des ses aventures en
Harley Davidson 72,
Royald Enfield 500 Bullet,
Kawazki W650,
– et Honda 250 CRF L
www.facebook.com/sophieamoto/

SOPHIE : La REVUE de PRESSE

COLLECTION CHTCHOUKINE

Jamais sortie de Russie, nous ne pouvions manquer l’exposition de ce riche collectionneur : 130 œuvres exposées à la Fondation Vuitton à Paris (03/03/17).

MOTS & MERVEILLES

SOPHIE CHEZ HARLEY ?

Affiche HD Discover More

 


img_1881

Equipier sur un Yacht, un vrai !!!
De Pont Kerbrat au Pont en teck...
De la "Terre battue" aux Océans du Monde...
De l'Argoat à la Polynésie, de la Bigouden à la Vahiné,... de Ster Goanez à Bora Bora...
Un Yacht au sens propre du terme : un Paradis sur mer pour la découverte des Paradis sur terre !

Les commentaires sont fermés.